Conseils thérapeutiques, témoignages, news, sont à votre disposition pour vous accompagner dans votre quotidien et aller toujours plus loin dans les résultats et la performance
5 Juillet 2018
Un dixième de la population mondiale est aujourd’hui obèse (dont 16% pour la France) et la situation risque d’empirer avec le basculement des Asiatiques qui, en se sédentarisant et en modifiant leurs habitudes alimentaires, pourraient prendre de plus en plus de poids.
La prévalence de l’obésité a fortement progressé chez les enfants au cours des quinze dernières années. Le pourcentage d’enfant présentant un excès pondéral est passé de 3% en 1965 à 5% en 1980, 12% en 1996 puis 16% en 2000.
L’obésité est à l’origine de plusieurs types de maladies métaboliques, cardiovasculaires, ostéo-articulaires et respiratoires. Ainsi, le diabète est l’une des conséquences les plus répandues du surpoids. Et plus particulièrement le diabète de type 2, également appelé diabète gras. Il y a aussi un risque plus élevé de maladies cardiovasculaires : insuffisance cardiaque, apnée du sommeil, sans oublier l’hypertension artérielle. Enfin, l’arthrose est l’une des conséquences les plus fréquentes de l’obésité. Maladie chronique, elle provoque des douleurs articulaires dues, comme on le devine, à une usure précoce des articulations. Dans le cas de l’obésité, ce sont celles du bas du corps qui en souffrent le plus.
Toutes les études montrent l’importance du mouvement, de l’activité physique comme traitement de cette pathologie et de ses conséquences. Des études ont montré la réversibilité notamment du diabète 2 chez des personnes ayant pu modifier leur comportement de vie en augmentant la quantité d’activité physique journalière.
L’obésité et ses conséquences sont aujourd’hui un enjeu de santé publique tant dans son traitement que dans la prévention. La solution: bouger, faire de l’activité physique, du sport, oui mais ce mouvement pour être thérapeutique doit être adapté, suffisamment intense pour mettre en jeu les filières énergétiques qui vont soigner… Dans ce projet qu’attendre du kinésithérapeute comme des autres acteurs médico-sportifs?
L’enjeu pour ces personnes (sédentaires ou ayant des comportements sédentaires) que nous prenons en charge sera de modifier leur comportement face à l’activité physique.
Il faut qu’ils puissent bouger et le plus important de le maintenir dans le temps (au minimum 3 mois) pour avoir un effet physiologique et une modification du comportement.
Si on insiste sur l’importance de la durée du traitement, la place du kinésithérapeute apparait alors indispensable dans un projet de stratégie non médicamenteuse par l’activité physique.
Le kinésithérapeute est un l'acteurs de santé qui voit le plus le patient dans une prise en charge de maladie chronique (2 à 3 fois par semaine).
On ne revient pas sur sa capacité à soigner les pathologies musculo tendineuses mais on tentera de développer, de mettre en avant lors de cette journée son expertise:
Commenter cet article